

Avec "The Er

Car nos trop discrets baladins californiens, compagnons de route de Joanna Newsom et Devendra Banhart, n'ont jamais eu pour ambition de rien révolutionner, dans la folk, la pop, ni même dans leur trajectoire musicale. Et pas de raison de le regretter, tellement le voyage s'avère ici rayonnant.
Avec cette radieuse collection de vignettes folk très pop, "The Errant Charm" propose la plus décontractée des virées, au son délicat et accueillant en compagnie de la voix doucement feutrée de Cabic. Entre guitares limpides évoquant les Byrds, folk du Buffalo Springfield et luminosité de la sunshine pop fin sixties.

U
n art pour l'écriture intimiste peaufiné avec une fluidité de maître-artisan porté à son épanouissement (ces guitares fondantes!). Qui a dit qu'on ne pouvait pas écrire de bonnes chansons sur les sentiments positifs ? Assertion démentie ici avec une modeste assurance communicative et qu'on se gardera pour les jours dociles au coeur léger.
Tracklist :
1. It's Beyond Me
2. Worse For Fear
3. Can't You Tell
4. Hard To Break
5. Fog Emotion
6. Right Away
7. Wonder Why
8. Ride Ride Ride
9. Faint Praise
10. Soft Glass

La bande-son parfaite de vos siestes d'été à venir, notez-le donc.
Tracklist :
1. It's Beyond Me
2. Worse For Fear
3. Can't You Tell
4. Hard To Break
5. Fog Emotion
6. Right Away
7. Wonder Why
8. Ride Ride Ride
9. Faint Praise
10. Soft Glass

écoute sur spotify & deezer et 3 titres sur la Playlist Pop
chronique sur La Quenelle Culturelle et article sur Magic
Vetiver le site

Un disque déroutant dont il n'est pas besoin de connaître le passé du groupe (un LP autoproduit en 2008, un EP depuis) pour apprécier le caractère intrigant.
Ébahi à juste titre par l'épure des deux morceaux d'entrée (saisissant Black Death 1349 et noirceur sépulcrale de My Grandmother Was Pearl Hill avec son piano désolé), les titres suivants brouillent l'identification, nous égarant sur des pistes plus variées : country, rock, bruitiste (les deux Mount Morgan). Puis plus loin tendent vers l'épanouissement pop (Months) ou la ballade slowcore (Deep Water) :
Étrange impression d'un album se refusant à toute catégorisation et qui logiquement nous résiste au début. Mais on ne peut que trouver étrangement familière la musique de ce collectif australien.



Un spleen aux allures folk, en fait plainte antique cachée derrière une Americana de guitares, violons ou harmonicas qui ne sont là que pour parer de séduisants atours les éternels tourments tapis dans le coeur humain, fut-il australien en l'occurrence. Grâce d'ailleurs soit rendue à la voix élégiaque du Middle-East-en-chef, Jordan Ireland, aérienne et irréelle :

Rêverie : voilà le mot juste pour cette belle révélation de la saison qui dépasse le petit cadre du folk. Disque parfait pour apprivoiser ou noyer son chagrin éventuel, et rêverie atmosphérique entre songe et cauchemar, parfois peuplée d'ombre inquiétante, parfois traversée de lumière apaisante. Un périple qui n'attend maintenant plus que vous.
Tracklist :
1. Black Death 1349
2. My Grandmother Was Pearl Hall
3. As I Go To See Janey
4. Jesus Came To My Birthday Party
5. Land Of The Bloody Unknown
6. Very Many 7. Sydney To Newcastle
8. Mount Morgan
9. Months
10. Dan’s Silverleaf
11. Hunger Song
12. Ninth Avenue Reverie
13. Deep Water
14. Mount Morgan End

The Middle East le site
Belle surprise que ce retour des Vetiver..je me souviens juste du premier album en 2004, chez DeCristina rec... que j'avais rangé près des disc americana folk country préferés.
RépondreSupprimerMiddle East à découvrir.
Pas mal tes billets duo...
J'ai suivi Battles/Wu truc, sans pourvoir laisser de commentaires.. pour Wu c'est réglé..pour Battles, super interressant de musique sportive adrénaline comme l'excellent Electric Electric (herzfeld). ça fait du bien de temps en temps..et idéal pour le footing/vélo/muscu...
Content de pouvoir remettre des petits mots chez toi.
Bon, j'avoue c'est moi... en fait j'ai trouvé, il faut décocher "rester connecter" pour laisser un message sur un autre compte google, moi j'aime bien rester connect tt le temps sur mon ordi !!!! ..la vie est une jungle, quand on est nul...
RépondreSupprimerPar contre, j'ai toujours des problèmes d'espace dans les messages...suivant que l'image est centrée ou pas .. bouuhhhhhh
Charlu a raison. Tes critiques de disques en duo présentées comme un match sont excellents, véritable marque de fabrique Blakienne !!!
RépondreSupprimerTes mots pertinents sur "I Want That You Are Always Happy" de The Middle East me donnent vraiment envie de plonger au cœur de l'univers de ce groupe (que je ne connaissais pas).
"...Dark Night Of The Soul", country, rock, post-rock bruitiste, pop ou la ballade slowcore...Smog, Red House Painters, Will Oldham ou Sparklehorse". Belles références que j'apprécie particulièrement.
"....Un périple qui n'attend maintenant plus que vous." Et bien, je monte à bord quand tu veux, Cap'taine Blake !!!!!!!!!
A +
@charlu : merci beaucoup de tes "petits mots" et ne fond pas en larmes, l'ami charlu, ça va aller mieux...
RépondreSupprimerBizarre, depuis que mon ordi a été "refondu", je n'ai pas de problèmes avec les espaces et les vidéos sur Blogger comme j'avais avant. Je ne sais pas si c'est lié, mais faut bien avoir eu un avantage à ce bug ! See you soon :-)
@francky : trop sympa tout ça, mais je vais avoir la tête qui gonfle, vraiment...
Tu me diras si l'album te plaira, finalement une ambiance cohérente pour des éléments plutôt multiples.
J'espère te revoir à nouveau faire une croisières sur les lignes "Blakiennes", cher Francky :-)
Je viens d'écouter pour la première fois le nouvel album de The Middle East et bien je suis déçu très honnêtement. Je l'ai trouvé fade. Je vais bien sûr lui laisser d'autres chances car j'ai envie de l'aimer. Tu avais écouté leur album précédent ? J'avais a-do-ré !!
RépondreSupprimer@muffin man : non, j'ai juste entendu le beau "Blood" extrait de leur LP précédent, une lacune que je me promets de combler.
RépondreSupprimerPeut-être ta meilleure connaissance des Middle East joue un peu, mais j'ai trouvé cet album bien qu'assez inégal à cause de ses moments divers, assez touchant dans son ambiance et titres les plus dépouillés.
Surnoté ou pas, une impression à confirmer les mois prochains....