
Dès la première écoute, on est transporté sur un petit nuage de félicité. Est-ce la voix calme et recueillie, les arrangements originaux pointus mais très accessibles, le caractère intemporel de ce folk d'archiviste, l'atmosphère rêveuse ouatée parfois aquatique, la grâce de ces douces mélodies ?

En tout cas, un chaleureux voyage en dix magnifiques titres, dans une Amérique éternelle réinventée, fantomatique (le "Ghost" du titre) et inspirée, aussi fascinant que leur magnifique photo de pochette.
Aussi gracieux que la musique du violoniste folk-pop Andrew Bird, autre artisan intimiste d'une Americana alternative - dont le dernier album "Noble Beast" fut l'un des musts de l'année 2009 - voici un album méticuleusement tricoté par deux délicats alchimistes du son : Sean Ogilvie & Micah Rabwin.
Un duo de musiciens discrets originaires de Californie mais volontairement basés à Portland pour sa mélancolie, amoureux de leurs harmoniums, scies musicales, slide guitars, accordéons et autres ondes Martenot, déposant leurs mélodies mélancoliques et sensibles dignes du mythique Nick Drake dans un écrin sonore proche du Grandaddy de la grande époque, le tout réellement envoûtant. Un électro folk ou folktronica atmosphérique d'une grande limpidité et d'une fragile beauté.


Une des merveilles du moment, idéale pour quitter l'hiver et accueillir les premiers jours du printemps. On n'a que l'embarras du choix, je retiendrai donc en toute subjectivité ces deux petits chefs-d'oeuvre de finesse : "The Propellors" et "Under Glass." On parie que cette merveille de disque devrait vous accompagner une bonne partie de l'année ?

♥♥♥♥♥ COUP DE COEUR
"Like Home" le premier titre de l'album et premier single ... :
... et "Our Changing Skins" qui clôt l'album :
Superbe disque il est vrai ;-)
RépondreSupprimerMerci pour apprécier comme moi ce bel album, qui rendrait presque jubilatoire la mélancolie, non ?
RépondreSupprimerEt pour ta venue ici, Cécile, et le lien vers ton sympathique blog. À très bientôt ...