samedi 30 avril 2011

La découverte CASS McCOMBS

Pourquoi ne l'ai-je pas découvert avant ? Pourquoi parle-t-on de lui à l'occasion de la sortie de "Wit's End" son cinquième album, le troisième pour l'excellent label Domino ?
Après tout, qu'importe, l'important est que cet artiste et ces chansons soient parvenues jusqu'à mes oreilles. Une chanson d'abord plus particulièrement, "County Line" interceptée sur un programme de l'indispensable Bernard Lenoir.

Ce qu'on peut appeler un bon vieux slow, au rythme lent, clavier atmosphérique et voix de velours. Quasiment presque vieillot, ambiance entre Steely Dan et Ten CC, mais immédiatement séduisant et intemporel. Déjà un classique en fait. Mais chez Cass McCombs, nulle volonté de réhabiliter la soft-pop seventies :




L'imprévisible song writer venu de Baltimore est bien un singulier créateur, adepte ici de compositions volontiers plus intimistes.

C'est ce qui frappe sur ce "Wit's End", en-dehors d'une production scintillante basée sur des claviers et surtout un piano omniprésent : un minimalisme de fond et de forme. Comme en suspension, les huit lents titres de ce disque faussement tranquille distillent un calme épanoui et un isolement assumé évidents.

"Saturday’s Song", "Buried Alive" avec ses airs de ballade moyenâgeuse à la Donavan, la délicate "Memory’s Stain", la nostalgique "A Knock Upon The Door" de neuf minutes. Autant de pièces faussement douces, à la sérénité inquiète, éclairées par la voix chaude d'un solitaire serein, et destinées à devenir le bréviaire musical des nombreux mélancoliques à l'âme saturnienne :



Finalement, si Cass McCombs ne m'est connu que maintenant, quoi de plus logique ?
Si le song writer itinérant, croisement moderne du spleen d'un Leonard Cohen et de la fraîcheur d'un Jonathan Richman affichait une belle nature de folkeux indie, audible sur son précédent opus "Catacombs", McCombs, en ralentissant le rythme et épurant jusqu'à l'os ses ballades fragiles qui sonnent plus spatiales, semble avoir réuni sur ce disque plus secret, l'âme d'un Elliott Smith qui voisinerait parfois avec l'ambient épurée d'un Mark Hollis.












Deux références parmi d'autres, peut-être bien discutables. Mais en fait, nul n'est besoin de sortir le bottin du rock pour apprécier aux mieux ce disque évident, à la fois insaisissable et finalement indispensable. 
Du style apparemment anodin mis pour détendre l'atmosphère un après-midi radieux mais qui vous obsédera jusqu'à la nuit tombée avec sa mystérieuse luminosité, son étrange quiétude extrêmement séduisante.

Tracklist :
1. County Line
2. The Lonely Doll
3. Buried Alive
4. Saturday Song
5. Memory's Stain
6. Hermit's Cave
7. Pleasant Shadow Song
8. A Knock Upon The Door

Cass McCombs. "Wit's End" (Domino/Pias) sorti le 11 avril
♥♥♥♥
en écoute intégrale sur spotify & deezer
3 titres en écoute sur la Playlist Pop
chroniques sur random songs, le noise, des chips et du rosé et les chroniques de Charlu
article sur magic
myspace Cass McCombs

vendredi 29 avril 2011

LES OUBLIÉS DU MOMENT. The High Llamas, Peter Bjorn & John, Paul Simon

Allez, retour de "la rubrique trois pour le prix d'un."
Un rapide petit tour (comme Joris de Tasca Potosina aime le faire) de quelques artistes récents qu'on peut regrouper sous l'intitulé de "mal-aimés de la pop."
Trois disques un peu passés inaperçus à tort ou à raison? en cette saison discographique finalement bien fournie.

On commence avec le dernier opus des trois suédois Peter Bjorn and John, artistes souvent résumés à leur méga-succès sifflotant "Young Folks" sur leur "Writer's Block" de 2006.

Un arbre qui cache trop la maison pop à facettes multiples de ce trio productif et changeant, entre autres le travail de production du fort doué Bjorn Yttling, maître d'oeuvre sonore des meilleures galettes des chanteuses Anna Ternheim ou Lykke Li.








Après leur "Living Thing" de 2009, volontiers plus électro-tribal, les voilà partis sur d’autres chemins de traverse. En l’occurrence, selon une formule plus simple : batterie, rock basique et riffs de guitare ad hoc...

D'après eux, "pour enregistrer leur premier disque punk". Mais vu l’indéniable limpidité mélodique de nos oiseaux, voici du punk et garage-pop joyeux qui reste un vrai album de P B & J.
Autrement dit, un ensemble de bombes pop d'une immédiateté et efficacité assez irrésistibles.



Un disque à l'image des premiers jours du printemps, du genre néos-The Knack et procurant une légère euphorie, chansons toutes dans la joie du moment ([Don't Let Them] Cool Off, le single Second Chance) voire une relecture pop express du shoegaze (I Know You Don't Love Me).

Pas sûr qu'aux premiers mauvais jours, on y prenne autant de plaisir, c'est possible, mais parfois la pop et le rock ne cherchent pas la complication et se savourent (vite) juste dans l'instant.

Breaker Breaker - Peter Bjorn and John

Peter Bjorn & John. "Gimme Somme" (Cooking Vinyl Limited) ♥♥
sorti le 28 mars

en écoute sur deezer et spotify

Peter Bjorn and John

Deuxième album de cette sélection, c'est ni plus ni moins le nouvel album de la moitié du légendaire duo Simon & Garfunkel qui nous occupe, "So Beautiful Or So What", la dernière oeuvre du baladin pop Paul Simon.

Un artiste, pour ma part, perdu de vue depuis quelques lustres et que je retrouve ici avec un regard nouveau.
Est-ce de la nostalgie mal placée, alors que l'on décèle trace de son influence dans de nombreux groupes indie-folk-pop actuels (Vampire Weekend, Kings Of Convenience, etc) et que le célébrissime dernier album du duo '"Bridge Over Troubled Water" est ressorti récemment, titillant par là-même la fibre du passé qui sommeille en nous (moi) ?

En tout cas, avec le vieux Paulo, c'est à un travail d'artisan qu'on a affaire : retour à des espaces sonores connus, proches du Paul Simon des années 80 d'heureuse mémoire. Un mélange de folk acoustique mélodique greffé sur des rythmes world marqués (musique africaine, gospel, percussions indiennes) qui témoignent de la maîtrise du bonhomme.



Tout en saluant quelques réussites (Dazzling Blue, digne de la tradition indienne soufie ou Getting Ready For Christmas Day au rythme inventif), le plaisir de retrouver la voix douce inchangée de cet auteur subtil n'empêche pas de trouver ce disque au bout du compte plutôt sans surprise.

Du travail bien fait, mais sans réel enjeu ni vrai coup d'éclat. On y savoure surtout le jeu de guitare toujours cristallin de l'auteur de "Sound of Silence" tout en constatant trop de similarités avec son "Graceland" de 1986 dont il ne semble toujours pas remis, musicalement parlant.



Toujours plus authentique que les productions high-tech d'un Peter Gabriel, mais sans réelle nouveauté.
Reste la trace d'un auteur attachant, et le souvenir d'harmonies vocales irréelles, il y a longtemps dans le New York des années 60.

Paul Simon. "So Beautiful Or So What" (Universal Music/StarCon) ♥
sorti le 11 avril
en écoute sur deezer et spotify


Last, but not least, voici venir le groupe des High Llamas qui vont fermer la marche et cette rubrique. Un autre groupe et artiste que je retrouve après pas mal d'années d'absence de ma part.
Est-ce la raison du plaisir ressenti à l'écoute de "Talahomi Way" le nouvel album de ces atypiques anglais, oeuvrant dans l'ombre depuis les années 90 ? La bande de trop discrets orfèvres pop menés par le talentueux Sean O'Hagan, ex-leader dans les eighties de Microdisney, et qui perpétue avec inspiration et constance les canons pop des années 60.



La musique de nos "Hauts Lamas" (en VF), c'est un mélange des mini-symphonies pop autrefois ciselées par le génial Brian Wilson et ses Beach Boys, d'easy listening suave à la limite du kitsch et de B.O. savoureuses de films lounge, entre Henry Mancini et Lalo Schifrin.










Si l'on concédera que l'ami Sean n'invente rien, semblant se réfugier dans un certain âge d'or pop désormais révolu, avouons qu'il le fait avec une légèreté, une grâce et une élégance dont certains jeunes groupes feraient parfois bien de s'inspirer.

Un disque au charme discret qui semble au premier abord anecdotique, voire décoratif, genre musique d'ambiance, mais qui distille une évidente magie et félicité pop lumineuse, évocateur de soleil, de Riviera (tiens, comme Metronomy) et de temps suspendu.



Rempli de claviers scintillants, de cordes aériennes et d'harmonicas désuets, émaillé de perles pop intemporelles (Take My Hand, Fly Baby Fly), "Talahomi Way" sera un must pour les amateurs de pop vintage, aussi savoureux que le récent champion du genre Gruff Rhys avec son délicieux "Hotel Shampoo".

Talahomi Way- The High Llamas

Avouons qu'il est des retrouvailles qu'on savoure plus que d'autres.

Tracklist :
1. Berry Adams
2. Wander, Jack Wander
3. Take My Hand
4. Woven and Rolled
5. The Ring of Gold
6. Talahomi Way
7. Fly Baby, Fly
8. Angel Connector
9. To The Abbey
10. A Rock in May
11. Crazy Connector
12. Calling Up, Ringing Down

The High Llamas. "Talahomi Way" (Drag City/PIAS) ♥♥♥♥
sorti le 11 avril

jeudi 28 avril 2011

LIVRES. La 4ème de couverture

... Bon, période de Pâques et soleil oblige, voilà encore des éléments qui expliquent que la publication du blog n'avance pas plus en ce mois d'avril.

Et questions idées, voilà que sans vergogne, je rebondis sur un récent débat ouvert par l'excellent blog littéraire ami In Cold Blog : en tant que lecteur, que pensez-vous de la quatrième de couverture ?

Une question à laquelle vous êtes tous invités à répondre pour alimenter le sondage proposé d'abord ici (première version) et ensuite là (version définitive).

En effet, question pertinente en tant que lecteur, régulier ou pas, vous basez-vous sur ce pavé de texte imprimé derrière le livre ? Un texte parfois purement informatif ou biographique, d'autres fois développant le sujet du roman dans ses grandes lignes, rédigé parfois platement, et dans ses meilleurs moments, bénéficiant d'envolées littéraires...

Personnellement, à l'occasion de ce mini-questionnement, je me suis rendu compte que je suis en fait plutôt attaché à cet élément qui peut en agacer certains, qui le jugent superflu, parfois proche du texte publicitaire. En fait, pour des auteurs ou oeuvres connues qui nous sont familiers - stars littéraires, classiques du patrimoine - la quatrième de couverture n'entre pas dans les critères importants qui président au choix du bouquin.

Par contre, lorsqu'il nous arrive de farfouiller dans les étagères de librairies ou bibliothèques et de s'aventurer en terrain vierge, sur quoi se base-t-on pour choisir un roman inconnu de nous ? Le style graphique de la couverture ? La nationalité de l'auteur ? La maison d'édition ? Le bouche-à-oreille ?

J'avoue avoir du mal à imaginer des livres nus publiés sans aucune indication bibliographique, un éclairage rapide du sujet ou un avis critique (même si parfois trop confondu avec un avis publicitaire), tous des éléments normalement présents sur la dite "quatrième" ...












Ainsi, je trouve la quatrième de couverture du roman "Les Corrections," le premier et remarquable livre de l'écrivain Jonathan Franzen, l'exemple d'une quatrième de couverture réussie : dynamique, pertinente, incitative, stylée... voilà qui m'a donné envie de lire ce magnifique roman américain récent.

Quatrième de couverture :

"Et si les enfants ne naissaient que pour corriger les erreurs de leurs parents ? Nos vies familiales ressembleraient alors à des copies surchargées de ratures et de remarques – " faux ", " mal dit ", " à revoir " –, ponctuées de points d’exclamation ou d’interrogation.
Dans le livre de Jonathan Franzen, la famille s’appelle Lambert, mais c’est de l’Amérique qu’il s’agit, de sa manière de vivre, de ses idéaux : un continent entier en train de sombrer doucement dans la folie.
Alfred, Enid, et leur trois enfants – Gary, Chip et Denise – sont les cinq héros de ce roman-fleuve où défilent toutes nos contradictions : le besoin d’aimer et le la guerre conjugale, le sens de la justice et l’obsession des stock-options, le goût du bonheur et l’abus des médicaments, le patriarcat et la révolte des fils, la libération des femmes et la culpabilité de tous.

C’est cela, "Les Corrections" : une " tragédie américaine " dont la puissance balaye tout sur son passage. Mais aussi une comédie irrésistible, un humour qui s’autorise à rire de tout, une férocité sans limites. Et le sens aigu de notre appartenance à la communauté humaine.

Dès sa parution aux États-Unis, en septembre 2001, "Les Corrections" est salué unanimement par la critique comme un des livres phares de ce début de siècle. Il s’est vendu à un million d’exemplaires, après avoir occupé pendant sept mois consécutifs la liste des meilleurs ventes du New York Times.
C’est la première fois qu’un écrivain qui se réclame d’auteurs "littéraires" comme Thomas Pynchon, William Gaddis ou Don DeLillo obtient un tel succès populaire.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Rémy Lambrechts.
"

À l'inverse de ces quatrièmes détaillées, certains éditeurs jouent la carte de la sobriété et de l'allusion, voire du manque pour susciter l'envie... Ainsi, peut-on faire plus court et incisif que ces quelques mots au revers du roman "L'Absolue Perfection du Crime" de l'excellent Tanguy Viel aux Éditions de Minuit ?


Quatrième de couverture :

"Marin, Andrei, Pierre, c'étaient tous des caïds. Et dans ce monde de traîtres, leur disait l'oncle, pour que la “ famille ” survive, il faut frapper toujours plus fort. Alors quand Marin est sorti de prison, lui, le neveu préféré, il a dit : le hold-up du casino, ça nous remettrait à flot..."

Bon, loin de moi l'idée de vouloir vous influencer, puisque le but de ce rapide billet est de vous inciter à répondre au questionnaire-express disponible sur In Cold Blog, un sondage auquel vous pouvez répondre encore jusqu'au 15 mai à venir, tout simplement en cliquant ICI ou en farfouillant dans la liste de blogs à droite, vous y trouverez forcément In Cold Blog.


Je fais confiance à votre curiosité et disponibilité pour aller y faire un tour... Et, qui sait, peut-être même cela ranimera des envies de lecture temporairement assoupies ? Là, c'est juste moi qui parle, je l'avoue.

Tous à vos ordinateurs !

dimanche 24 avril 2011

MUSIQUE. Le cas Connan Mockasin

Voilà un disque et un personnage autour desquels j'ai longtemps tournés sans savoir si j'allais jamais l'évoquer ici. Découvert avec surprise, écouté plusieurs fois, apprécié, rejeté ensuite, puis récupéré, remis de côté, etc... La complexité de son cas mérite finalement que je lui accorde un petit billet.

En bref, l'énergumène Connan Mockasin a-t-il pondu un grand disque malade avec son "Forever Dolphin Love" ou un phénomène de buzz momentané ?
Ou les deux, allez savoir. En tout cas, difficile de nier la singularité de ce disque semblant venir d'ailleurs, en fait de Nouvelle-Zélande dont le dit Connan, autrefois Connan & The Mockasins, est un fier représentant :
 


Et un bizarre représentant parce que son album, sorti l'année dernière sous le nom de "Please Turn Me Me Into The Snat" et ressorti de nos jours (augmenté de versions lives) n'est vraiment pas un recueil pop ordinaire. Plutôt le journal de bord d'une étrange créature d'une autre dimension, entre lutin, enfant et poupée à la voix détraquée.

C'est d'ailleurs sous forme de pantin que se présente l'énergumène qui signe aussi la pochette, à la voix suraigüe asexuée, première particularité de cet album improbable.
Un LP à l'atmosphère flottante, entre surréalisme sub-aquatique, jazz-pop expérimental et néo-psychédelisme barré
. Du nanan pour qui veut entendre des sons et un climat sortant de l'ordinaire, la musique de ce blondinet tricotant une indie pop déviante devrait pas mal les satisfaire :
 


Cependant, cependant, loin de moi l'idée de rafraîchir les ardeurs, mais passée la découverte et les évidentes références brassées par le garçon, on oscille entre une fascination pour l'originalité de la démarche (avec d'indéniables perles pop : It's Choade My Dear, Faking Jazz Together, Megumi The Mikyway Above) et un certain détachement de défense, surtout avec cette voix glaçante, plus naturelle en live.
La faute au côté appliqué de l'étrangeté, l'atmosphère générale brumeuse l'emportant souvent sur la réelle force de compositions un peu noyées, comme le morceau-titre, long de plus de 10 minutes !
 

Oui, Connan Mockasin nous emporte ailleurs, mais de façon volontaire, sans réelle innocence, voire une volonté maligne de sonner bizarre à tout prix.
Et puis, après de nouvelles écoutes, malgré tout, on y revient encore. Est-ce parce que ce disque obscur et lumineux à la fois, pop zarbie volontiers inquiétante mais accueillante, cultive en nous une fleur maladive et cette "envie d'ailleurs" dont parle l'ami Charlu, un ailleurs qui serait aussi notre moi intime ?

Ou parce que les fantômes rock convoqués dans cet étrange carnaval sont parmi les plus estimés de mon panthéon perso : "Forever Dolphin Love", c'est un peu "Syd Barrett meets Xavier Cugat meets Robert Wyatt meets Cocteau Twins" : les arrangements barrés du Floyd sous LSD, la mambo-pop désuète années 50 de Cugat, l'évanescence évaporée d'un Wyatt angélique, les nappes de guitare planantes de nos Twins new wave préférés. Une vraie rencontre indie pop au sommet.
 










Et cette marionnette qui semble être le double de Mockasin avec cette voix menaçante de pantin renvoient à la fois au clown blanc inquiétant incarné par Bowie-le-magnifique de "Ashes To Ashes", à la voix de Johnny Rotten des Sex Pistols et aux poupées de ventriloques des films fantastiques .... surtout l'effrayante poupée Chucky, la voix déréglée du néo-zélandais ressemblant parfois à celle de la sanglante poupée meurtrière. Brrr, malsain !












Sans doute vais-je trop au cinéma, me direz-vous, mais l'imaginaire déployé est frappant, renvoyant aux démons et merveilles du monde de l'enfance. Sans doute la raison de la fascination exercée par cet album et artiste dont je n'arrive toujours pas à décider si son disque est un indispensable du moment ou non*. Et vous ?

* Perso, j'ai toujours un faible pour le "Summer Echoes" de l'islandais Sin Fang, mais ça n'engage que moi.

Forever Dolphin Love : excellente version électro par Erol Alkan (Remix Radio Edit)
 


BONUS : La voix de Mockasin plus tordue que jamais avec les rappeurs de BPA :



Tracklist :
1. Megumi The Milkyway Above
2. It's Choade My Dear
3. Faking Jazz Together
4. Quadropuss Island
5. Forever Dolphin Love
6. Muss
7. Egon Hosford
8. Unicorn In Uniform
9. Grampa Moff
10. Please Turn Me Into The Snat
+ 7 titres live

Connan Mockasin. "Forever Dolphin Love" (Phantasy/Because Music)
♥♥♥ sorti le 23 mars 2011
en écoute sur deezer et spotify
interview chez magic et 3 titres sur la Playlist Pop


Connan Mockasin affole un peu la blogosphère : Hop Blog, Le Noise, SWOMMB, Little Reviews, Les Chroniques de Charlu, Nuage Noir

Le débat Mockasin est ouvert : et votre avis à vous ?

myspace Connan Mockasin

samedi 23 avril 2011

BUG INFORMATIQUE !


À croire que ce blog est un peu maudit... Après mon break de printemps inattendu, après un retour tranquille ralenti par un week-end (trop) prolongé, voici que depuis jeudi mon ordinateur était la victime d'un (soi-disant) anti-virus !

En fait, un vrai logiciel malveillant qui a introduit des fichiers infectés, et qui, sans le paiement d'un abonnement annuel extorqué de force, m'empêchait d'accéder à toute connexion Internet, donc lecture de mails, surf sur le net ... et accessoirement rédaction de ce blog.


Après deux jours d'angoisse et de léger abattement, voilà que mon combat contre Vista Anti-Spyware 2011 (puisque c'est de lui qu'il s'agit) semble tourner à mon avantage : grâce à un scan complet de l'ordinateur et éradication finale des fichiers, Internet m'est de nouveau accessible sans oublier évidemment de me munir d'une protection contre ces faux anti-virus, vrais logiciels nuisibles et racketteurs...

Le net est parfois dangereux, en voici la preuve. En souhaitant n'avoir perdu aucune plume - informatique ou financière - dans l'affaire, je m'estime plutôt bien lôti et suis content de vous retrouver enfin.

Reste maintenant à rattraper ce retard qui me poursuit, en espérant que le week-end et lundi de Pâques soit profitable à ces pages ....