vendredi 1 juillet 2011

FESTIVAL. Le ciné de La Rochelle, c'est parti !

La date rituelle est arrivée, l'été est déjà là et la grande course pour un super marathon d'images va reprendre son cours. Chouette, le Festival International du Film de La Rochelle, 39ème du nom a démarré !

L'année dernière déjà, je vous avais servi un laïus expliquant pourquoi l'activité de ce modeste blog risquait d'être ralentie durant ces dix jours de folie. La vieille histoire du four et du moulin : difficile de voir des films et d'écrire dessus en même temps, trouver le temps de dormir, etc...
à lire ici pour les amnésiques

Donc, plus souvent Blake est dans les salles, les files d'attentes ou les avant-premières, donc moins il pourra être sur le net ou derrière l'écran du PC. ... Tiens, la Delonmania qui fait parler de soi à la troisième personne est en train de me gagner, attention.

Ceci dit, j'essaierai de vous toucher un mot rapide des films que j'aurais vu, qu'il s'agisse de rétrospectives (David Lean ou Jean-Claude Carrière) de films inédits en exclusivité (Christophe Honoré ou Lars Von Trier) ou d'hommages (Bertrand Bonello, Mahamat Saleh-Haroun)
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Et avouons que la fête a bel et bien commencé dès cette soirée d'ouverture bondée de monde où j'ai bien cru ne pas avoir de place vu l'affluence, avec la présentation en avant-première de "Habemus Papam" le dernier Nanni Moretti en présence (excusez du peu) de Michel Piccoli, vieil habitué de La Rochelle.

Fable loufoque sur un pape fraîchement nommé refusant d'assumer sa fonction, le dernier-né de l'ami italien Moretti avec son joli point de départ, ménage de jolis moments de comédie, voire de burlesque pur en s'immisçant dans le quotidien de cardinaux en conclave désignant un obscur outsider manifestement pas à la hauteur de la tâche.
Rôle en or pour un Michel Piccoli fabuleux de trouble et habité par le doute, grand acteur du début à la fin.

Admettons quand même que la rencontre de l'athée Moretti et du Vatican ne donne pas lieu à la charge anti-religion qu'on pouvait attendre. Plutôt à une comédie douce-amère sur la dépression et le renoncement, très souvent drôle et humaine mais qui, une fois posée son postulat, jette un regard plus tendre que vachard sur le monde catholique, ces cardinaux grands enfants attardés ou ce petit monde dérisoire vu comme un grand pensionnat coupé de l'extérieur.

Balade
parfois pertinente quand elle compare l'église et le Vatican au monde du spectacle, mais où l'acteur Moretti, en psy appelé à la rescousse (!) manque souvent de supplanter le pape fugueur au risque de perdre celui-ci de vue et du coup son sujet.

Mais un Moretti, même mineur, reste toujours un moment sympathique et donne de quoi mettre en appétit pour les reste des festivités. À vous de vous faire votre opinion lorsque le film sortira en salles le 7 septembre prochain :


Maintenant, c'est donc parti. Immergeons-nous dans les salles avec curiosité et jubilation, goût de la découverte et joie des retrouvailles. C'est l'été, le cinéma, les vacances. Le temps du plaisir...



Festival du Film de La Rochelle, le site

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