Dans un vieux Disney de la fin des années 70 du même titre, Peter sympathisait avec le dragon Elliott, montagne d'amitié et d'affection.
Dans le nom choisi par ce nouveau groupe qui illumine cette rentrée pop autrement bien morne, c'est bien à deux dragons que l'on a affaire, raison sans doute de la vitalité et de l'énergie de ce disque surprise qui réchauffe le coeur de l'hiver. On serait tenté de dire "sorti de nulle part" mais ce serait faire injure à l'Europe, car c'est à l'Estonie qu'on doit cette potion folk pop ragaillardissante.
Dans le nom choisi par ce nouveau groupe qui illumine cette rentrée pop autrement bien morne, c'est bien à deux dragons que l'on a affaire, raison sans doute de la vitalité et de l'énergie de ce disque surprise qui réchauffe le coeur de l'hiver. On serait tenté de dire "sorti de nulle part" mais ce serait faire injure à l'Europe, car c'est à l'Estonie qu'on doit cette potion folk pop ragaillardissante.
Comme Beauvallet des Inrocks l'a justement fait remarquer, on en vient à penser que nos cousins estoniens respectent bien plus la pop que la plupart de leurs homologues anglo-saxons, enfants gâtés qui la maltraitent. Et l'on se réjouit du bain de jouvence dans laquelle ce quatuor radieux l'immerge pour son plus grand bien.
Fraîche, pure et lumineuse, la musique d'Ewert And The Two Dragons, toujours très inspirée mélodiquement et sertie dans un bel ensemble d'arrangements élégants, démontre que l'immédiateté de la formule folk pop, pour classique qu'elle puisse paraître, peut mener un groupe sur les plus hautes cimes :
Si l'on se prend à vouloir accompagner leurs choeurs extatiques, taper du pied ou frapper dans les mains sur leurs pop songs joviales (In The End There's Only Love, Road To The Hill) les estoniens développent une fraternelle humanité sur de très attachantes pièces folk pop où la gravité affleure (Sailor Man, Panda, bijou de l'album) et la grâce se pare de mélancolie profonde (Falling, digne des meilleures formations slowcore, Red House Painters en tête). Et font preuve tout du long d'une musicalité de haut vol jamais prise en défaut portée par la voix profonde de leur leader :
Enthousiasmante pièce de collection à inscrire auprès des récentes réussites de The Family Of The Year ou The Leisure Society, cet album révèle un génie de la composition pop en dentelles qui rappelle l'art des orfèvres hollandais Nits et surtout XTC, un Rabitt d'exception rappelant les grandes heures bucoliques des anglais période Mummer.
Nouvelle trouvaille de l'impeccable label bordelais Talitres, ce Good Man Down s'impose déjà comme un opus immanquable démontrant les vertus du classicisme tant qu'y brille une vraie flamme et inspiration et promet une belle route à nos Ewert And The Two Dragons adoptés ici sans retenue. "And In The End There's Only Love " :)
Ewert And The Two Dragons. "Good Man Down" (Talitres Records) Sorti le 30 janvier
♥♥♥♥♥ COUP DE COEUR
spotify, deezer et groveshark
à lire sur la quenelle culturelle, muffin man et hop blog
myspace
talitres
Il tourne en boucle chez moi pour le moment.
RépondreSupprimerIl me tarde de les voir en concert pour vori ce que cela donne en live mais tu as raison c'est pour le moment la plus belle sortie de ce début d'année. Mais ne sois pas trop dur avec 2012, perso je toruve que ça commence bien !!
RépondreSupprimercher ami,
RépondreSupprimermais tu as refait la tapisserie de ta maison, très ambiance david sylvian et arts opium !!!
j'aime beaucoup
amitiés
christo
Reçu il y a 2 jours ce "Good Man Down", ces notes venues de l'Est, à la douceur captivante, ne quittent plus ma platine.
RépondreSupprimerMerci pour la découverte.
Patrick