Second concert qui clôturera là ma rapide incursion dans l'édition 2010 des Francofolies : le samedi 17, un rendez-vous chanson-rock avec Miossec en vedette, 15 ans depuis son apparition sur la scène française et son 1er album "Boire."
Je passerai vite sur celui qui ouvrit le bal, un certain Alexandre Désilets, qui ne parvint pas à me convaincre avec son répertoire qui se voulait "post-rock envoûtant", mais me parût surtout prétentieux et vite fatigant.D'autant que je vois très bien ce que doit écouter ce jeune québécois, des groupes anglo-saxons genre Muse ou surtout les grands Radiohead.
J'étais donc d'humeur fort moyenne lorque la seconde première partie débuta, en la personne de Da Silva. Mais c'est sans compter sur le fait que certains ont le don de révéler sur scène un potentiel qu'on ne soupçonne pas à l'écoute de leurs disques...
Pas une baisse d'intensité dans sa prestation à la belle musicalité où éclate surtout la connivence entre le chanteur et ses musiciens (guitariste, trompettiste et violoniste très inspirés), leur complicité évidente et leur simple plaisir de jouer ensemble. Deux exemples : d'abord, "L'Averse" en live à Bordeaux ...
(la chanson ne commence que vers 40")
... et avec "Les Plus Belles Lettres" capté à Nice :
Pour ceux qui veulent tout savoir, Da Silva a publié l'an dernier son 3ème album "La Tendresse des Fous," mais si l'aventure vous tente, allez-donc le voir en scène, vous devriez apprécier...
Juste après ce show énergique et généreux, je me disais que l'ami Miossec allait devoir assurer pour maintenir le niveau et notre intérêt.
Autant le dire, Miossec a toujours été un peu chaotique en scène et il est, de plus, diminué par son mauvais état physique actuel (après une opération des hanches). On ne lui tiendra pas rigueur de l'aspect foutraque de ce concert, où l'énergie à l'esprit quasi punk ne faisait pas défaut et suppléait le manque de rigueur. Un aperçu d'un de ses concerts sur sa récente tournée :
C'est déjà la fin de ces mini-Francofolies.
Deux concerts, c'est vite passé, mais ne vous inquiétez pas, déambuler sur le vieux port parmi la foule d'estivants et prendre un pot aux terrasses participe aussi au plaisir de ce festival d'été au cadre inoubliable ... sans chauvinisme aucun.
Bon, peut-être un peu, mais vous m'excuserez, j'espère.

Moi aussi j'y étais (pas au mêmes concerts que toi!) mais entraînerpar quelques amis (ils n'ont pas eu à me forcer beaucoup !), je suis donc allée voir la Souche (début du concert aux environs de minuit ! C'est pas des heures pour chanter !). Faut-il l'aimer pour l'attendre si longtemps ...
RépondreSupprimerEt comme chaque fois (je l'ai déjà vu en concert), je ne fus pas déçue: Son répertoire m'est familier, ses interrogations sont souvent miennes et sa personnalité tellement attachante (tout à la fois sérieux et facétieux !). Alors, tel un juke-box, il entonna quelques 20 chansons cultissimes (Quand j'serai KO, J'ai 10 ans, Le Bagad de Lann Bihoué, Rame, Le baiser, c'est déjà ça, etc ...). Sans oublier quelques invités : le frère indispensable Laurent Voulzy (avec lequel il entonna cette reprise fameuse de Simon et Garfunkel "The 59th street brige song" enregistré sur l'album de Voulzy "La 7ème vague" qui m'a fait penser combien ce serait épatant qu'il le fasse, une vraie tournée ENSEMBLE. Ca se serait vraiment bien ... Hormis ce frère (ou quasi frère), ses deux fils l'accompagnaient sur scène mais aussi Jeanne CHERHAL et Maxime LEFORESTIER venu nous faire réviser nos classiques, vous savez, ce chanteur qui est enterré à Sète, qui s'accompagnait toujours à la guitare, mais si voyons vous ne connaissez que lui ... Allez, je vous laisse 3 secondes (1,2,3) Georges Brassens évidemment ...
Tout ça pour dire que la soirée fut belle mais qu'elle fut longue, très longue ... Heureusement, il faisait très beau !
Voilà pour ma contribution francofolle ...
Bonne continuation et à bientôt
Hé bien merci pour ce compte-rendu très détaillé : on s'y croirait !
RépondreSupprimerEt tu as mis le doigt sur la raison pour laquelle j'évite un peu les concerts à St-Jean d'Acre : c'est TROP LONG : pitié pour nos jambes ! Ah, c'est pas beau de vieillir, je vous le dis... :-)
Content d'avoir eu de tes nouvelles, à très bientôt...