vendredi 2 juillet 2010

FESTIVAL. Blog en pause... ciné

Voilà, nous y sommes...
Depuis aujourd'hui, le 38ème Festival International du Film de La Rochelle, c'est parti !
Comme chaque année depuis neuf ans, votre serviteur va se transformer en cinéphile et festivalier assidu pendant dix jours, et fuir la chaleur ambiante dans la fraîcheur des salles obscures.
Dix jours de rétrospectives, découvertes, hommages, avant-premières, rencontres et soirées cinéphiles...

Pour ceux à qui ça ne dit rien, je vous en ai déjà parlé et rien ne vous empêche d'aller faire un tour sur leur site officiel avec le détail des réjouissances. La différence, par rapport à l'an dernier, c'est qu'entre-temps, j'ai donné naissance à ce blog (rassurez-vous, ce n'est pas douloureux, quoique...)

Donc, ne pouvant être partout en même temps, cet espace va se voir en pause forcée durant cette période, comme souvent les blogs en été d'ailleurs.
Mais comme je ne vais pas voir les cinq séances proposées par jour (c'est inhumain!) j'essaierai, si j'en ai le temps et surtout le courage, de rendre compte ici-même de films en exclusivités ou oeuvres rares qui m'auront plu...

Rien n'est encore fixé, même si l'auteur de ces lignes se désole d'être un idiot qui n'a pas d'appareil-photo numérique en état de marche, donc dommage pour les images d'ambiance. Mais on va voir ce qu'on pourra faire...
Un petit plongeon dans le regard de Miss Garbo en passant :

Donc, à Dieu va... Le marathon annuel d'images rochelais est parti dès la soirée d'ouverture du festival du vendredi 2 juillet (potins : où l'on a vu Michel Piccoli, Gisèle Casadesus, Pierre Etaix et son vieux copain Jean-Claude Carrière), avec la présentation en ouverture et en avant-première après Cannes, de "L'Arbre", en présence de sa réalisatrice Julie Bertucelli, un film qui sortira le 11 août prochain dans toutes les bonnes salles.


Un film lumineux sur la perte et le deuil, où Charlotte Gainsbourg campe une jeune mère australienne, tentant de conserver l'unité de sa famille après la mort brutale de son mari.
Sa fille Simone, 8 ans, s'est persuadée que son père est toujours là sous la forme de l'énorme figuier qui surplombe la maison.

Évitant tout pathos (les enfants sont très justes, l'étonnante Morgana Davies en tête, qui rappelle la Ponette de Doillon), le film est une jolie métaphore, éclairée par la photogénie de l'Australie et la prestation d'une Charlotte Gainsbourg épanouie et rayonnante.
Second film de Julie Bertucelli, différent de son premier "Depuis qu'Otar est parti", mais tout aussi réussi.

La bande-annonce du film :


Une bien jolie mise en bouche. Allez, haut les coeurs et en avant dans les salles jusqu'au 11 juillet ! Vous avouerez qu'il y a pire pour débuter cette période d'été et de vacances...
(à suivre ?)

3 commentaires:

  1. Je te souhaite un festival plein d'émotions!

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  2. hello.

    Ce festival à l'air terrible, très pointu et pertinent, un régal pour cinéphile ! De plus, La Rochelle est une très belle ville que j'aime beaucoup.
    J'avais bien aimé "Depuis qu'Otar est parti" et le pitch de ce nouveau film de Julie Bertucelli est très attirant...

    Je te souhaite donc un bon festival et de t'en prendre plein les yeux avec d'excellentes découvertes. Et comme disait Godard : "Le cinéma, c'est l'art de mentir 24 fois par seconde" !

    A + +

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  3. @lolabebop :
    oui, tout à fait d'accord, ce sont les émotions qui priment au cinéma, quelles qu'elles soient ! À bientôt...
    @Francky01 :
    merci, le Festival a bien débuté, et j'en prends plein les mirettes, entre classiques, raretés, exclus et nouveautés.
    Pas le temps encore de faire le point sur le blog, peut-être bientôt, mais il faut dormir aussi !
    Et pour rebondir sur la citation de Godard et le cinéma menteur, en paraphrasant Cocteau : "c'est un mensonge qui dit toujours la vérité" (vive les grands auteurs)... :-)

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