Aux éventuels ex-lecteurs de ce blog, s'ils passent par ici, juste deux mots vite fait : après une longue éclipse durant tout cet été, je suis bien encore vivant sur la toile ... mais plus ici.
Hé oui, espace vraiment fermé, vous l'aurez remarqué, mais je suis désormais hébergé chez les amis de Benzinedepuis septembre dernier. Ceux que cela intéresse encore peuvent lire (parfois, très irrégulièrement), mes bafouilles et bavardages à tendance indie musicale (on ne se refait pas) sur cet excellent blog collectif dévoué à l'actualité culturelle. Ainsi récemment, sur Grizzly Bear, Get Well Soon, Evening Hymns, Poor Moon, etc. (ici directement tous les papiers que j'ai commis).
Et, depuis début juillet, je suis quasiment tous les jours joignable sur le très fréquenté facebook, où je croise d'ailleurs certains ex-blogueurs (ou toujours actifs) : par ici sur ce lien ou en tapant le nom "Franck Blake".
Voilà. En espérant vous recroiser un jour ici ou là et que tout aille le mieux possible pour vous ... en musique évidemment.
Voilà, nous y sommes. J'ai beau avoir tenté d'esquiver ou reporter inconsciemment le fait de s'y mettre, mais, même tardif, arrive un jour le moment où, après avoir pris sa décision, il faut se résoudre à l'appliquer. Malgré la tentation à l'heure où l'on doit clore ce chapitre d'un récit qui aurait pu se prolonger ou jouer encore les prolongations, ceci sera bien la fin du voyage des Chroniques de Blake.
Ce n'est pas que l'actualité culturalo-cinématographico-musicale me soit devenue indifférente, j'aime toujours découvrir de la musique, voir des concerts, je vois juste moins de films ces temps-ci. Cela fait tout de même un certain moment qu'une routine, un manque d'envie d'animer cet espace, un désinvestissement s'étaient insidieusement installés et que ce site pointait aux abonnés absents, devenant une vitrine de plus en plus désuète. D'un blog tout horizons, Les Chroniques avaient déjà perdu en chemin les livres, les séries TV et enfin, en janvier dernier, le cinéma.
Reste la musique, morceau suffisant pour le faire vivre, me direz-vous ? Mais, là encore, la routine, un côté prévisible (le marché indé est déjà bien servi côté blogs) ont insidieusement grippé la machine. Quand le manque de temps s'ajoute à l'impression de tourner en rond, de radoter, à la difficulté de faire face à un rythme effréné de sorties en devenant moins pertinent, sans doute aussi une actualité musicale moins palpitante à mes yeux, dur de conserver son élan, de continuer à s'y reconnaître.
Peut-être trop exigeant avec moi-même m'a-t-on reproché, mais avec le sentiment de m'être déjà pleinement exprimé, avant d'ennuyer tout le monde, je décide de clore ici le petit bout de chemin des Chroniques.Quitte à ce que ce parcours finisse en queue de poisson, mais j'assume.
Joli tour de danse entamé il y a plus de deux ans avec une belle inconscience et dont chaque étape aura été enrichissante, je retiens avant tout le contact chaleureux avec les lecteurs, occasionnels et habitués, qui en ont fait LE principal intérêt. Des lecteurs indulgents avec mes billets longuets regorgeant de phrases à rallonges, pas lassés de mes fixettes à répétitions (MGMT, les années 80, Bowie,Son Lux, Hooray For Earth...)revenant avec la régularité de métronomes. Pas découragés non plus par les tâtonnements techniques ou esthétiques du blog.
Des lecteurs et blogueurs devenus "collègues" qui m'ont commenté tout le long avec chaleur et dont les conseils ou centres d'intérêt communs ont tissé au fil des mois des rencontres fortes. Toute une communauté de passionnés que j'ai été ravi d'intégrer et de personnalités croisées avec bonheur que je compte continuer à voir évoluer.
Ce petit tour d'horizon ne vaudrait rien si je ne saluais pas spécialement l'indispensable Mr Ben, Benoit Richard. Super-blogueur hyperactif (hop blog, des chips et du rosé, pop revue express), toujours de bon conseil, toujours présent : indispensable.La lecture inspirante de ses blogs fut une des raisons qui m'incita à tenter modestement l'aventure, ainsi également que l'invitation et suggestion de lolabebop ("tu devrais écrire un blog") que je remercie ici, si jamais elle me lit.
Alors, tandis que cela tourne aux remerciements poussifs style Césars du cinéma, je rajoute que vous ne vous ne débarrasserez peut-être pas si facilement de moi : probable que je reprenne à une date encore inconnue ma collaboration très épisodique entamée depuis l'an dernier comme choniqueur chez benzine, s'ils veulent bien. Un blog-mag dont le rédac-chef n'est autre que ... Benoit Richard. Logique, donc. Et à plus long terme, un autre projet perso ailleurs, qui sait jamais ? À voir.
Pour éviter de sombrer dans le sentimentalisme qui menace de pointer son vilain nez, puisqu'il est de coutume en France de finir par des chansons, je ne m'en priverai pas en me permettant un dernier conseil : vous ruer sur le disque des trois anglais d'Alt-J (∆).
Leur premier album An Awesome Wave, paru le 28 mai, est le délicieux régal du moment, improbable croisement entre Django Django, Foals ou Cornershop avec une inimitable touche "folk médiéval" (oui, oui). Un disque au tempérament joueur, addictif, et à l'originale beauté qui devrait dépasser le stade du simple buzz de curiosité et vite gagner ses galons. Une surprise qui devrait faire le bonheur de votre été débutant :
Alt-J (∆).An Awesome Wave (Infectious Music) ♥♥♥♥ en écoute sur spotify et deezer
En espérant que tous vos souhaits, que tous NOS souhaits se réalisent, de préférence de manière aussi radieuse que le chant de Victoria Legrand de Beach House ...
... je vous adresse un sincère salut et au revoir. So long à tous :
Et n'hésitez pas à me retrouver sur facebook, on m'y trouve facilementici.
Il aurait été dommage, malgré l'inactivité à rallonge et la désaffection fantomatique de ce blog, son destin plus qu'aléatoire, de ne pas saluer ici la sortie de ce disque précieux. Il aurait été dommage, malgré l'affection qu'on porte à leur précédent et intime Teen Dream, de redouter l'arrivée de son successeur. Il aurait été dommage de redouter la nouvelle étape du parcours riche et exigeant d'un des groupes les plus craquants de ces dernières années.
Il aurait été fou, il EST fou, de ne pas écouter le dernier Beach House. Car écouter Bloom, leur nouvel opus, c'est déjà y succomber. Même passé à répétition depuis déjà longtemps (déjà évoqué ici), avant sa sortie officielle et plus d'une semaine depuis celle-ci, même chroniqué depuis des lustres sur toute la blogosphère, je l'affirme encore : Bloom est le plus beau disque de cette saison, voire de ce premier semestre 2012.
Ce quatrième album du duo Alex Scally-Victoria Legrand fait mieux que de préserver la grâce du cotonneux Teen Dream, il porte à un cran supérieur leur dream pop en lévitation et l'envoûtement de leur mélodies oniriques. Une vraie exploration en profondeur de la puissance de fascination qu'offre leur musique. Apparemment suite naturelle de Teen Dream, en fait TRÈS différent, plus complexe dans son écriture et beaucoup plus immédiat, Bloom confirme l'état de grâce d'un duo au sommet de son art, imposant leur suprématie.
Une maîtrise sonore bluffante et limpidité mélodique toute entière contenue dans l'inaugural Myth, ses claviers tourbillonnants, sa guitare fascinante, son lyrisme rayonnant, le tout porté par la voix somptueuse de Victoria, au timbre envoûtant de sirène :
L'approche pop directe des chansons de Bloom, sans être trop grand public, le son dynamique offert par le producteur Chris Coady, les surprenantes poussées shoegaze des guitares d'Alex, les claviers atmosphériques et les prouesses vocales impressionnantes d'une Victoria désormais intouchable : voilà, dans le désordre, les ingrédients du fascinant breuvage dream pop délivré par le duo.
Plutôt que d'affadir son inspiration, le son de Bloom, s'il fait perdre au groupe son côté précédemment douillet, fait gagner Beach House en combativité et en force, ici plus tranchant et puissant, hissant l'art du duo à des hauteurs inégalées. Spleen tonifié (Myth), onirisme densifié (Wild, New Year), explosions de joie lumineuse ou d'humeur (merveilleux On The Sea et Wishes) : les songes turbulents de Beach House n'en semblent que plus scintillants, aux reflets miroitants de cathédrale, mêlant en une seule galette le meilleur des fondamentaux shoegaze (Jesus & Mary Chain, Mazzy Star) ou la figure pop hantée d'une Nico :
Et surtout (ce qui est loin de me déplaire), il plane sur cet album baigné de sons et de courants maritimes, l'ombre tutélaire d'une formation au magnétisme inépuisable qui ne cesse de diffuser ses ondes bénéfiques : nul doute que Victoria et Alex se soient replongés dans le bain rayonnant des précieux Cocteau Twins pour y puiser la vigueur de leur pop lumineusement mélancolique, leur spiritualité discrète, la fascination vocale d'une Liz Fraser, le shoegaze de la guitare réverbérée de Robin Guthrie.
Réussissant l'exploit de clore leur disque de la même façon que celle des écossais naguère, sur un morceau de bravoure sonore, bombe à retardement de tension et de beauté, une Irene au lyrisme répétitif et hypnotique, zébrée de la somptueuse guitare shoegaze d'un Alex Scally déchaîné, clou d'un hypnotique parcours sonore aux airs de voyage intérieur, Beach House signe un disque addictif, vraie drogue dure pour tous ceux qui succomberont sans la moindre résistance aux doux vertiges de leur chants magnétiques :
Et ce ne sera pas vraiment une surprise pour les habitués de ces pages si je rajoute que Bloom aura l'honneur d'être le dernier disque qui sera critiqué ici. Quoi de mieux finalement que cet album majestueux pour tirer ma révérence en beauté et clore l'aventure ? Le temps est venu de savoir dire au revoir et ce sera l'objet bientôt du prochain et dernier billet.
1. Myth
2. Wild
3. Lazuli
4. Other People
5. The Hours
6. Troublemaker
7. New Year
8. Wishes
9. On The Beach
10. Irene
11. Wherever You Go (hidden track)
Beach House. Bloom(Bella Union/Sub Pop) Sorti le 14 mai
Dans la grande famille de l'indie folk pop, Matthew Ward dit M. Ward, fait depuis toujours figure de bon élève. Le compositeur et guitariste surdoué est capable de polir patiemment la pâte de l'Americana éternelle, dégaînant au fil de ses albums (persos ou en aventures collectives, Monsters Of Folk, She & Him), complaintes folk intimistes, rock song alternatives ou bubble songs rétros.
Comme la version folk d'un Jack White alternatif en plus intéressant,difficile de reprocher à ce confrère - ou rival - d'Andrew Bird ou Cass McCombs, son bon goût ou sa virtuosité multi-fonctions, surtout depuis ses irréprochables Post-War et Hold Time.
On n'est donc pas surpris de le retrouver sur son petit dernier, A Wasteland Companion, caracoler d'une bombinette pop (Primitive Girl) à une rock song indie (Me & My Shadow) jusqu'à une ballade western dépouillée (Wild Goose).
Pourtant, si rien n'est nouveau, tout atteint ici à une sorte de plénitude tranquille, une douceur palpable mâtinée d'une malicieuse jubilation :
Visiblement épanoui, d'humeur à la fois joueuse et tendre, le multi-instrumentiste de Portland relit les figures imposées du genre avec une aisance modeste, manifestement en confiance. Celui qui joue au crooner rétro au sein de She & Him s'autorise autant récréations pop néo-sixties que, surtout, ballades cabossées (Crawl After You) ou touchantes bulles folk épurées (There's A Key) chantées avec une suavité désarmante :
Le tout sans volonté d'épate, d'une maîtrise et luminosité modeste, mais d'une vraie évidence mélodique et musicale. Une dentelle toute en finesse, vers laquelle on revient sans faillir, croyant avoir frôlé ici ou là l'ombre de vieux amis (Idaho,notamment) ou version idéale de jeunes espoirs (Timber Timbre sans affeterie).
Définitivement de bonne compagnie, la virée sans nouveauté aucune, mais cette fois en-tiè-re-ment délicieuse proposée par l'américain, est ce celles qu'on ne refuse pas. "Pure Joy", nous indique le beau morceau final : on ne saurait dire mieux.
1. Clean Slate
2. Primitive Girl
3. Me And My Shadow
4. Sweetheart
5. I Get Ideas
6. The First Time I Ran Away
7. A Wasteland Companion
8. Watch The Show
9. There's A Key
10. Crawl After You
11. Wild Goose
12. Pure Joy
M. Ward.A Wasteland Companion (Bella Union /Cooperative Music)paru le 9 avril
♥♥♥♥ écouter surspotify et deezer lire sur la musique à papa avis de magic
On sait que nos petits français ne sont pas en reste question vitalité musicale et la scène bien de chez nous, pop, rock, électro, va bien, merci pour elle (au hasard : Frànçois & The Atlas Mountains, Alexandre Navarro, The Last Morning Soundtrack, Herzfeld Orchestra, Cascadeur). Preuve en est aussi avec le lorrain Chapelier Fou qui,avec son deuxième albumInvisible, confirme avec éclat son talent en expansion.
Violoniste doué devenu bidouilleur éclectro, son premier opus séduisant 613 à écouter ici, révélait qu'il allait falloir compter sur Chapelier Fou (a.ka. Louis Warynski),ses comptines instrumentales électro à la résonnance naïve, entre Yann Tiersen minimaliste ou homologue hexagonal d'Owen Pallett.Chose faite, quelques EP plus tard, et brillamment confirmée avec cet Invisible qui nous occupe aujourd'hui.
La production du jeune homme, toujours basée sur une électronica rêveuse et impressionniste, s'ouvre maintenant sur un territoire plus ouvert. S'aventurant en des tonalités musicales plus contrastées avec synthés anoalogiques. Se permettant l'apport de featurings vocaux hier absents. Abordant des rivages plus mélancoliques, voire sombres (P Magister, Moth, Flame).
Ainsi, la musique de Chapelier Fou continue de séduire tout en cultivant une secrète introspection, une zone d'inquiétude qui la rend encore plus pertinente :
Touche-à-tout boulimique ayant la bougeotte, Louis Warynski se nourrit autant de références savantes du genre (Philip Glass, Pierre Henry, Stockhausen) que de ses nombreux voyages (récemment, en Chine), d'instruments patiemment dénichés ou de collaborateurs qui l'inspirent (Matt Elliott,Gerard Kurdian de This Is The Hello Monster).
Invisible, disque fluide aux textures sonores variées, déroule une suite de tableaux complémentaires, qui vont de l'électronica malicieuse du début (Shunde's Bronx) au territoire épuré de la fin (Moth, Flame), le tout résonnant d'échos très cinématographiques (Fritz Lang), porteurs d'images en supension :
Un album au charme durable, se déployant en volutes addictives telles celles de son violon, où notre ami de Metz semble parfois saluer en secret des fugures secrètes (Le tricot ne serait-il pas un hommage évident aux ritournelles de notre François de Roubaix préféré ?).
Invisible ne peut que faire mentir son titre en révélant à tous la liberté et maîtrise captivante d'un musicien dont la carrière ne fait pourtant que commencer. De quoi espérer le meilleur sans crainte pour la suite !
Un très beau disque, en tout cas.
1. Shunde's Bronx
2. Cyclope & Othello
3. Vessel Arches (avec Gérald Kurdian)
4. Fritz Lang
5. L'Eau Qui Dort
6. Le Tricot
7. Protest
8. P Magister
9. Moth, Flame (avec Matt Elliott)
Si le beau temps joue selon les jours quelque peu à cache-cache en ce mois d'avril capricieux, pas de panique ! Le printemps, vous le trouverez tout frais capturé en une dizaine de titres sur cette galette régénérante comme un rayon de soleil.
Preuve de la vitalité décidément inépuisable de la pop venue du Nord, Youth, deuxième album du groupe SimianGhost, confirme la qualité d'écriture et la luminosité charmeuse de cette formation vouée au plus prometteur des avenirs.
Bien sûr, leur premier opus Infinite Traffic Everywhere révélait déjà le talent de miniaturiste pop de leurleader Sebastian Arnström, même si l'ensemble au son électro indé, marqué des influences mêlées des ballades introspectives de Thom Yorke ou Postal Service, s'avérait plus tortueux et solitaire. Tandis que le EP Lovelorn sorti cet hiveret ses sonorités synthétiques semblait voir le groupe s'engouffrer dans la voie d'une chillwave plus légère proche de Chad Valley.
Avec ce Youth radieux plus ouvragé, siglé d'un minois féminin séduisant, le perfectionniste minutieux qu'est Sebastian Arnström semble avoir trouvé la formule idéale, mélange d'acoustique et de pop sophistiquée, stimulé par la présence autour de lui de deux acolytes, son frère ErkKlinga à la batterie et Mathias Zachrisson à la guitare, à l'apport musical ici primordial :
Résultat : l'album le plus accueillant et harmonieux du moment, retour à une innocence et fraîcheur pop pas si courante ! La musique doucement euphorique de ces indispensables suédois, comme un mariage des vignettes de Belle & Sebastian, des souvenirs précieux du label Sarah Records (Field Mice, St Christopher) ou des rêveries de leur collègues nordiques Seabear, est le plus savoureux des philtres pop, entre jubilation pop et mélancolie intimiste.
Portée par des choeurs ciselés, la voix délicate d'Arnström,et bâtie autour de boucles de guitares caressantes qui évoquera à plus d'un celles de Johhny Marr des Smiths, la musique des Simian Ghost nouvelle manière est un bonbon pop d'une constante élégance et grâce, d'une chaleur et proximité particulièrement recommandable :
L'art de ces nouveaux orfèvres est d'avoir réussi à glisser une touche moderne contemporaine et d'avoir su réconcilier sur un seul disque une mélancolie digne des maîtres intimistes Kings Of Convenience et une fluidité aérienne rencontrée chez leurs compatriotes de Korallreven.
De quoi emmagasiner une précieuse énergie qui donne envie de voir arriver les vrais beaux jours, se réjouir globalement de la forme olympique d'une scène pop nordique.
Et plus précisément, espérer le meilleur pour un groupe des plus attachants auquel on souhaite un destin aussi glorieux que l'évoque pour rire la photo-clin d'oeil ci-dessous :
1. Curtain Call
2. Youth
3. The Capitol
4. Wolf Girl
5. Sparrow
6. Fenix
7. Automation
8. Siren
9. Crystalline Lovers Mind
10. No Lovers
11. Wolf Girl (Acoustic version) Bonus Track
12. Youth (Acoustic version) Bonus Track
Simian Ghost.Youth (Playground Music / Simian Ghost) paru le 27 mars
♥♥♥♥ écouter sur spotify et deezer lire sur hop blog portrait surnext.libé et interview sur darkglobe
Après une petite coupure due à une légère absence pour raisons pascales, retour en douceur avec de bonnes ondes pour débuter cette semaine, de bien succulentes nouvelles sur le front Beach House.
Impossible d'avoir pu attendre et de garder ça pour moi, car notre duo indie américain préféré s'apprête à revenir très bientôt en mai prochain et de la plus belle des façons : en sortant en ce joli mois fleuri, rien de moins que le meilleur disque de la saison, voire de ce début d'année !
En tout cas, bien plus qu'un digne successeur à leur splendide Teen Dream, le bien nommé Bloom ("bourgeon"), sonne comme une date capitale dans leur parcours, sans aucun doute leur grand oeuvre :
J'y reviendrai en détail lors de sa sortie officielle, mais sachez déjà que les dix titres rayonnants de ce quatrième opus découvert avec bonheur prolongent non seulement avec éclat la grâce que récélait le précédent.
Mais confirment surtout la suprématie d'un duo Alex Scally-Victoria Legrand au sommet de leur art ! Guitares envoûtantes de l'un, voix de sirène ensorcelante de l'autre et maitrise sonique bluffante pour les deux font désormais de ce groupe le maître-étalon du genre dream pop.
En avant-goût de la sortie de ce grand bonheur, après l'inaugural Myth dévoilé début mars- voir la vidéo plus haut - le duo publie ces jours-ci (21 avril) l'édition vinyle du single Lazuli extrait de l'album.
Tiré à 2400 exemplaires et comportant en face B l'inédit Equal Mind qu'on ne trouvera pas en version digitale, le tout est à lire en détail sur SubPop et Bella Union et le titre Lazuli est à écouter ici :
Cadeau ultime, le groupe sera chez nous en juin, après un concert parisien à La Maroquinerie le 29 avril complet depuis longtemps, pour une petite série de concerts français à découvrir ici :
Ne reste plus qu'à vous armer de patience jusqu'au 14 mai, mais y parviendrez-vous ? Y parviendrai-je d'ailleurs moi-même ?