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Lui qui avouait avoir été un enfant impatient, mécontent de la vie normale et qui cherchait comment vivre autrement ...
Il semblait avoir eu plusieurs vies, ayant désinvesti le cinéma, remplacé ces dernières années par l'écriture, qui lui réussissait. Alors qu'après avoir été jeune premier vedette de comédies populaires (Viens chez moi j'habite chez une copine, La Boum), il avait réussi le tour de force de devenir un des acteurs français les plus doués pour l'ambigüité et l'ambivalence à l'écran.
Qu'on se souvienne de son rôle vibrant dans Le Fils Préféré (1994), du prêtre beau parleur de Ridicule (1996), du séducteur pervers et pathétique de Gouttes d'Eau sur Pierre Brûlantes (1999) ou de l'homme d'affaires manipulateur d'Une Affaire de Goût (2000).
Autant de rôles qui confirmaient bien qu'il était l'un des acteurs les plus marquants de sa génération, ainsi qu'un singulier réalisateur (Les Caprices du Fleuve).
Et pour l'avoir vu en scène à La Rochelle dans le rôle-titre écrasant de Richard III, un vrai grand acteur de théâtre charismatique et habité. Un de mes meilleurs souvenirs de théâtre, alors qu'il était déjà atteint par la maladie... C'est un cliché que de dire que son dernier voyage aura été son combat contre cette dernière, mais que dire d'autre ?
"C'est long d'être en permanence entre les mains des médecins, des radios, des scanners. (...) On a une médecine qui est bafouée, attaquée par les pouvoirs publics qui veulent faire des économies à tout prix. On supprime des postes, il y a de moins en moins d'oncologues, et pourtant il y a de plus en plus de malades, de plus en plus de pathologies."
Jusqu'au bout déterminé et engagé, l'acteur a témoigné de son combat comme ici sur le site de La maison du cancer
Qualifié récemment par un animateur de "gentleman stoïcien," l'homme était surtout pour moi un artiste attachant, rêveur insatisfait en quête perpétuelle de lui-même et d'un apaisement qui lui serait peut-être venu avec l'âge. Mais le sort en a donc décidé autrement. So long...
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Une de ses premières apparitions, aux côtés de Gabin et Delon, dans ce classique du cinéma français de 1973.
Le thème de Deux Hommes dans la ville à écouter sur la Playlist Cinéma
salut blake,
RépondreSupprimermerci pour cette belle évocation, j'avais une affection pour ce personnage, par contre je n'ai rien lu de lui... du temps à rattraper je sais
à bientôt et bon soleil à toi
amitiés
christo
De mon côté, je n'ai lu que son premier "Le marin à l'ancre", récit de ses voyages à un ami handicapé. Belle sensibilité d’un voyageur infatigable. Mais pas les suivants : moi aussi, j'ai du retard à rattraper...
RépondreSupprimerAmitiés, à +.